Énorme succès de la contorsionniste québécoise Andréane Leclerc avant-hier soir au Mercat de les Flors de Barcelona lors la présentation de son spectacle CHEREPAKA. Au spectacle faisait suite un cocktail qui réunissait professionnels du secteur culturel et institutionnel auquel l’artiste s’est jointe.
De gauche à droite: M. Alfons Calderon, Directeur a. i. du Bureau du Québec à Barcelone, Andréane Leclerc, Francesc Casadesus, Directeur du Mercat de les Flors, et Lluc Silvestre, de l'Institut Ramon Llull
Cette participation s’inscrit dans le cadre d’une tournée européenne et du projet « Autopistes : Circus dissemination », qui vise à promouvoir le cirque en Europe et en Amérique du Nord. Après s’être produite à Reus, l’artiste québécoise Andreane Leclerc présentait son spectacle Cherepaka au Mercat de Les Flors les 8 et 9 octobre 2014.
Le spectacle : Cherepaka
Cherepaka représente la mort d’une Tortue. Composée d’une carapace et de chair, la Tortue porte en elle la dualité de l’éternité de sa carapace qui traverse le temps, et la décomposition de la chair qui la porte.
Conçu comme un tableau scénique, cette pièce acrobatique cherche à déconstruire le spectaculaire de la contorsion, et faire de ce langage acrobatique un langage du corps, une matière à représentation, une écriture scénique. La démarche s’est inspirée de tableaux de Francis Bacon, afin de travailler la « logique de la sensation » (Deleuze). Cherepaka cherche à stimuler l’imaginaire du spectateur grâce à une écriture scénique basée sur une réinterprétation de la technique de contorsion.
L’artiste : Andréane Leclerc
Andreane a débuté sa carrière à l’âge de neuf ans alors qu’elle rejoint l’École nationale de cirque de Montréal. À dix-sept ans, elle commence la tournée avec différentes compagnies de cirque, toujours à la recherche d’une raison d’être à travers la contorsion. Elle cherche à repousser les limites, non seulement du corps, mais surtout de la conception que nous avons du corps.
Aujourd’hui Maîtresse en Art, Andréane plonge au cœur de notre vision préconçue de la contorsion et cherche à passer outre son effet spectaculaire, afin de faire de cette technique corporelle un matériau vide capable de stimuler un imaginaire chez le spectateur. Son plus grand plaisir, observer le monde qui l’entoure afin de le réinterpréter à sa façon par les arts vivants. Depuis 2006, elle a dirigé et performé Et pourquoi pas! ; Di(x)parue ; Cherepaka ; et InSuccube.