La canonisation du frère André, une fierté partagée

dimanche 24 octobre 2010

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La cérémonie de canonisation de frère André, qui se tenait le 17 octobre à Place Saint-Pierre, au Vatican, était présidée par Sa Sainteté le pape Benoît XVI.

Loupe

La première messe en l’honneur de Saint André Bessette a été célébrée à Rome le 18 octobre en l’Église Sant'Andrea della Valle.

Le frère André (1845-1937), religieux de la Congrégation de Sainte-Croix et fondateur de l’Oratoire Saint-Joseph (1904), est la 2^e personne née au Québec, et même au Canada, à accéder au statut de saint dans l’Église catholique universelle, après Sainte Marie-Marguerite d'Youville en 1990

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a tenu à souligner que la valeur de frère André réside dans sa proximité avec le peuple auquel il a appartenu. Sa canonisation permet de prendre la pleine mesure de son œuvre. Figure populaire et incontournable de notre histoire, frère André a fait l’objet d’une ferveur dépassant largement les frontières du Québec. L’humilité qu’il affichait face aux guérisons et aux miracles qui lui étaient attribués, au début du siècle dernier, lui fait aujourd’hui honneur.

La ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Monique Gagnon-Tremblay, était à la tête de la délégation officielle québécoise participant à la cérémonie. Cette délégation était composée du lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable Pierre Duchesne, de la députée d’Iberville, Marie Bouillé, et du maire de Montréal, Gérald Tremblay. On estime à plus de trois mille le nombre de Québécois ayant fait le déplacement au Vatican afin d’assister à cette cérémonie qui a attiré des dizaines de milliers de pèlerins.

« Aujourd’hui laïque et plurielle, la société québécoise a longtemps uni sa trajectoire avec celle de l’Église. La canonisation de frère André nous renvoie à notre histoire et rappelle l’apport de la religion catholique au développement du Québec. Le culte universel voué dorénavant au frère André au sein de l’Église catholique consacre une œuvre qui, aujourd’hui, fascine toujours de nombreux Québécois, de même que les milliers de pratiquants et pèlerins de passage dans la métropole », a déclaré la ministre Gagnon-Tremblay.