Le 8 mai dernier la délégation générale du Québec à New York (DGQNY) en collaboration avec le Centre de la francophonie des Amériques (CFA), SUNY Global et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a organisé une conférence sur la diversité des cultures francophones et sur les moyens visant à promouvoir l’enseignement du français notamment à New York.
Représentants gouvernementaux, spécialistes universitaires et experts de la communauté francophone ont participé à cet événement qui a rassemblé près de cent vingt participants.
Après l’ouverture de la conférence par Sally Crimmins Villela, Vice-chancelière associée, State University of New York, Global Affairs et par l’ambassadeur Filippe Savadogo, Observateur permanent de l’OIF aux Nations-Unies, trois ateliers se sont succédés, portant respectivement sur le rôle et les outils à la disposition des universités (SNY, Columbia University et New School), des gouvernements (New York, Québec et France) et des organisations non gouvernementales (Alliance française et French Heritage Language Program) pour promouvoir le français à New York.
Notons aussi le témoignage d’une membre de la haute direction du groupe l’Oréal, illustrant à quel point le français a sa pertinence dans le monde des affaires. Cette conférence se déroulait dans un contexte où l’on constate une forte croissance de la demande en cours de français à New York, cet intérêt se manifestant particulièrement chez les jeunes. Tous les participants ont convenu de l’importance pour les différents acteurs de la francophonie d’unir leurs forces et ressources pour promouvoir le français.
André Boisclair, délégué général du Québec, a clôturé l’événement en résumant les grands enjeux et défis discutés au cours de la conférence et en dégageant quelques pistes d’actions pour l’avenir. L’une d’elle est de renforcer les partenariats avec le secteur privé, considérant qu’on y retrouve plusieurs francophones pouvant agir comme relayeurs. Aussi, M. Boisclair a invité les participants à la conférence à sa mobiliser dès maintenant pour dégager des projets porteurs en vue du prochain Mois de la Francophonie en mars 2014.