Le programme de mobilité entre les universités technologiques du Mexique et les cégeps du Québec se poursuit

jeudi 17 juillet 2014

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• Éducation

Vingt jeunes mexicains, issus d’universités technologiques, sont partis le 11 juin dernier pour réaliser un séjour académique d’un an au Québec.

Loupe

L’objectif de ce programme de mobilité entre le Québec et le Mexique est de renforcer la formation de ces futurs professionnels.

Les participants, 12 hommes et 8 femmes originaires de différents États du Mexique, viennent de finir leur formation de deux ans de techniciens supérieurs universitaires (TSU) dans des secteurs comme le tourisme, l’administration, l’informatique et les télécommunications ainsi que l’automatisation et les procédés industriels.

Grâce au programme, ils vont réaliser une troisième année de spécialisation dans un collège d’éducation général et professionnel (cégep) au Québec afin de parfaire leur formation. Certains effectueront aussi un stage dans le cadre de leur scolarité, découvrant ainsi une nouvelle culture professionnelle.

À la fin de leur séjour, ils retourneront au Mexique avec une formation enrichie, qui leur permettra d’intégrer plus facilement le marché du travail.

La langue française est un élément important de cette formation. Lors du processus de sélection mené par le Ministère de l’Éducation Publique, les jeunes ont été évalués sur leurs compétences en français. De plus, à leur arrivée au Québec, ils participent à un cours intensif de français, avant de commencer les cours à la fin du mois d’août. Tout au long de l’année, les étudiants recevront une bourse du Ministère.

Il s’agit de la troisième édition du programme de mobilité étudiante entre les universités technologiques mexicaines et les cégeps québécois, qui est inscrit dans l’accord de coopération intergouvernemental en matière de formation professionnelle et technologique, signé en 2010 entre les Ministères mexicain et québécois de l’éducation. Cet accord vise à intensifier la collaboration entre les deux réseaux d’établissements, à travers des activités de mobilité étudiante et professorale, des échanges d’experts et de formateurs ainsi que du soutien à l’enseignement du français.