L’écrivaine québécoise Élise Turcotte s’est rendue ce mercredi 25 avril à la Faculté de Philologie de l’Université de Barcelone (UB) où elle a participé à un colloque sur l’évolution de la littérature québécoise ces dernières décennies.
Élise Turcotte est une écrivaine qui enseigne la littérature au Cégep du Vieux Montréal. PHOTO: BQB
L’auteure de livres tels que Le Bruit des choses vivantes (1991), La Maison étrangère (2002) ou Guyana (2011) a entretenu l’auditoire sur l’importance des influences américaines et françaises sur le façonnement de la littérature québécoise. En ce sens, Élise Turcotte a expliqué aux élèves catalans que pendant certaines périodes les concepts « littérature canadienne-française » ou « littérature française américaine » étaient utilisés pour se référer à la littérature québécoise. Élise Turcotte a également expliqué que la recherche et la reconnaissance de l’identité nationale ont souvent été des sujets centraux dans la littérature québécoise.
Lors de sa conférence à l’UB, Madame Turcotte a aussi mis l’accent sur le nombre très élevé de femmes écrivaines qu’il y a au Québec. Étant donné que l’œuvre de Élise Turcotte a été traduite à l’espagnol et au catalan, elle a également fait part de ses expériences avec les traductrices et de la difficulté de réussir à garder l’essence originale de son écriture.
Cette conférence à l’UB s’inscrit dans une tournée littéraire qui a conduit Élise Turcotte à Madrid et Barcelone. À Madrid, l’auteure a participé le lundi 23 avril à l’événement de La Noche de los Libros et elle a tenu à Barcelone des conférences à l’Université Barcelone (UB) et à l’Université Autonome de Barcelone (UAB).