Une fois de plus, la créativité québécoise fait parler d’elle dans le milieu artistique. Cette fois-ci, c’est au Southeastern Wildlife Exposition, à travers les sculptures du Québécois Éric Tardif, que le savoir-faire québécois brille sur la scène internationale. Exposition annuelle, qui a lieu à Charleston, aux États-Unis, du 15 au 17 février, le Southeastern Wildlife Exposition, avec ses 300 exposants, est devenu l’événement le plus couru dans son genre.
Natif du Kamouraska, fils du Bas-Saint-Laurent, Éric Tardif met à profit son expérience acquise en tant que guide interprète dans la réserve faunique du Cap Tourmente pour nous faire partager sa vision originale du monde animalier. À la fois photographe et sculpteur, plus qu’une image abstraite, c’est l’impression des grands espaces et des horizons sans fin qu’Éric Tardif cherche à traduire dans ses œuvres artistiques.
Bien que les moyens qu’il utilise soient à la pointe des techniques de thermo-pliage du bois, ses œuvres se veulent néanmoins inspirées des savoirs ancestraux des premières nations québécoises. Ainsi, il arrive à nous transmettre sa passion des volatiles, grâce aux possibilités expressives et infinies du bois. Sculpter devient pour l’artiste une manière de capter le vol des oiseaux et de nous entrainer avec lui dans un voyage artistique au cœur de la nature.
Après le Canada, la France, le Japon et le Royaume-Uni, le Southeastern Wildlife Exposition est une nouvelle étape dans le cheminement artistique d’Éric Tardif, qui lui permettra, une fois de plus, de promouvoir son art dans cet événement qui promeut la conservation de la nature et la préservation de la faune.